Ingénierie financière : découvrir les différentes techniques

Lorsqu’on entend le terme ingénierie, on a souvent tendance à penser souvent à des domaines scientifiques. Il nous vient en tête en premier le génie civil ou l’informatique, même si au début, le terme a été aussi appliqué au domaine militaire. De nos jours, il y a une multitude de domaines couverts par ce terme, car il désigne en général l’aptitude à mettre son imagination et ses capacités intellectuelles en œuvre pour concevoir un ouvrage qui sera fait de façon fonctionnelle et rationnelle. Parmi les secteurs récemment concernés, il y a aussi celui du tertiaire. Et si l’on considère le type d’ingénierie que l’on peut y trouver, il y en a une qui se distingue : l’ingénierie financière.

Qu’est-ce que l’ingénierie financière ?

Le terme « ingénierie financière » est utilisé pour décrire un ensemble d’activités intellectuelles qui visent l’optimisation d’un investissement. Cette dernière peut avoir n’importe quelle nature par rapport à sa gestion et aux techniques de réalisation. La base se trouve donc dans des aspects divers d’une étude de projet. Cela nécessite alors une synthèse qui synchronisera les travaux de plusieurs équipes de spécialistes.

L’ingénierie financière peut alors être perçue comme une capacité à imaginer et à mettre en place des montages financiers qui seront adéquatement adaptés aux besoins et aux buts spécifiques des différents acteurs économiques ainsi qu’au prix minimum. Le fait que les marchés financiers ont connu une déréglementation à causer une multiplication des choix financiers possibles pour un instigateur de projet. De ce fait, un entrepreneur pourrait imaginer de nombreuses techniques de financement, pour un même projet, en se référant aux crédits garantis qui se baseront sur des techniques consistant à augmenter le capital. Il peut aussi envisager le financement par Capital-Investissement.

L’augmentation de capital

Pour qu’une entreprise se développe bien, il est impératif de diversifier et de lever ses capitaux. Cela est surtout nécessaire si l’entreprise connait une phase de restructuration. Il existe alors des techniques qui ont fait leurs preuves dans ce genre d’opération. Il y a les classiques comme l’emprunt obligataire et l’augmentation du capital. Mais il y en a de plus complexes comme les « nouveaux fonds propres » et les « quasi-fonds propres ». On considère d’abord l’augmentation du capital.

L’appropriation du crédit de la banque repose sur l’analyse de la solvabilité des entreprises et aussi sur l’analyse de leurs structures bilancielles. Un crédit peut alors être attribué lorsque les fonds propres sont de la même valeur que les dettes. Dans ce cas-ci, si l’entreprise veut accéder aux crédits bancaires, elle devra chercher à présenter des bilans tels que leurs structures soient en mesure de satisfaire les investisseurs et les banques. Il y a pour cela trois moyens d’y arriver. Le premier est la maximisation du résultat et la minimisation de la répartition du dividende. Le deuxième est l’ajustement du bilan. Le troisième est l’augmentation directe du capital.

Les nouveaux fonds propres

À part l’augmentation du capital, il existe une méthode plus complexe appelée nouveaux fonds propres. Ces derniers se sont fortement développés les années qui ont suivies. Que ce soit pour les titres participatifs, des titres subordonnés ou des produits dérivés de l’action. Ce sont des innovations qui continuent par l’apparition de produits nouveaux adaptés aux besoins des entreprises ou par la combinaison des produits qui existent alors déjà. Jusqu’à la fin des années soixante, le fait de distinguer traditionnellement les actionnaires et les prêteurs avait tout son sens.

L’actionnaire prenait tous les risques encourus par l’entreprise. Il était payé par dividende et avait en sa possession une part de pouvoir qui se matérialise par le droit de vote qui était proportionnel à sa part d’action. Le prêteur quant à lui, ne courait aucun risque, car il devait juste être sûr que son argent soit rendu avec l’échéance qui lui était promise. La distinction des deux est cependant devenue difficile avec l’apparition de produits nouveaux qui couvrent une palette en partant des fonds traditionnels jusqu’aux dettes. Les nouveaux fonds entrent alors en jeu lorsque l’aspect dette de ces financements ne peut être caché.

Les produits dérivés de l’obligation

Il y a des produits qui ont commencé à émerger en France à partir de 1967 : les produits dérivés de l’obligation. Cette obligation donne alors le droit d’acquérir des actions de la société émettrice. L’émetteur et le souscripteur y connaissent, autant pour les deux parties, des avantages et des inconvénients. Pour l’émetteur, cette opération peut se présenter comme étant un endettement qui mène à des conditions avantageuses.

Le plus grand risque qui se présente alors est celui de la non-conversion du fait que l’on anticipe négativement l’évolution de la valeur marchande de l’action. L’emprunt ne sera alors pas transformé en capitaux propres et demeurera en tant que dette amortie. Pour le souscripteur, cela va se présenter comme une double qualité. Celle d’obligataire qui profite avec un risque minime d’un rendement minimal et d’une bonne liquidité, celle de sociétaire potentiel avec une espérance davantage en capital.

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